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crédit : École Navale |
Extrait du Communiqué de presse de l’École Navale : L’intelligence artificielle connaît un développement et une application rapides dans l’ensemble des secteurs d’activités. Elle permet de substantiels gains de compétitivité et de productivité et modifie profondément les manières d’aborder les problématiques techniques, environnementales et sécuritaires. Dans les secteurs maritime et naval, l’IA optimise le routage des navires et la logistique portuaire, elle facilite la maintenance des flottes et accompagne la réduction des impacts sur le milieu marin. Cependant, la numérisation et l’automatisation des pratiques dans le secteur maritime, commercial et militaire, dont la sécurité est intrinsèquement stratégique, accroît les risques de cyberattaques. Si l’IA est un élément clé du renforcement des pratiques de cybersécurité, elle contribue également à sa vulnérabilité. Dans les secteurs maritime et naval, intelligence artificielle et cybersécurité sont intimement liés.
Pour approfondir le sujet, l’École Navale, l’Institut France-Québec Maritime (IFQM) et le Technopôle Brest-Iroise se sont associés pour organiser un colloque dans un lieu pour le moins atypique : le porte-hélicoptères amphibie Mistral, en escale au port de Québec dans le cadre de la mission Jeanne d’Arc.
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crédit : École Navale |
Voici la composition de la délégation brestoise :
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crédit : École Navale |
Côté Québec, voici la liste des experts ayant présenté leur activité de R&D :
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crédit : École Navale |
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crédit : École Navale |
L’intelligence artificielle représente une opportunité pour le secteur de la défense, mais aussi un défi. Elle permet d’améliorer la compréhension de situations militaires complexes et renforce l’aide à la décision dans les opérations maritimes.
Le Thales CortAIx Labs Canada emploie 45 ingénieurs et 22 docteurs ès sciences, et collabore avec l’écosystème brestois (milieu académique, Thales Brest, etc.).
On y aborde des notions telles que le trust management system, qui évalue le degré de confiance ; les blind spots, ces zones blanches en données où les résultats produits par l’IA perdent en pertinence ; ou encore la métacognition, ces modèles qui en supervisent d’autres et comparent leurs performances.
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crédit : Technopôle Brest-Iroise |
L’université de Laval, c’est 45 000 étudiants, 3 200 professeurs/chercheurs et des thématiques de recherche telles que l’océanographie, la biologie marine, ou la data.
Découvrez, par exemple, le Centre de recherche en données et intelligence géospatiale, ou encore le Centre de recherche en données massives, ou l’Institut intelligence et données.